Nous avons accompagné l’année dernière des confrères dans cette situation et pouvons vous relater nos expériences dont nous saurons vous faire bénéficier.
Tout d’abord, il faut savoir que la plupart des rachats de cabinets sont faits pour 100% des parts sociales. Le repreneur souhaite pouvoir maîtriser toute l’affaire, son partenaire bancaire également.
Mais surtout, une reprise de parts sociales avec un associé non partant revient à créer de fait une nouvelle association avec un inconnu ; et cela n’est jamais évident.
Bien-sûr, un repreneur ne peut pas tout gérer lui-même et a intérêt à s’appuyer sur le confrère restant. Nous connaissons de nombreux cabinets préférant fonctionner ainsi et qui sont capables d’associer (sous différentes formes) le minoritaire. C’est à ce premier stade que nous serons des facilitateurs pour engager les discussions.
Dire à son associé (parfois de longue date) que l’on souhaite vendre (parce qu’on n’a pas le même âge, par exemple) peut-être vécu comme un abandon. Le mettre devant le fait accompli en lui demandant de racheter vos parts, peut même devenir une source de conflit.
En lui disant que vous allez lui permettre de rencontrer des confrères capables de l’intégrer, son avenir sera au contraire vu comme un nouvel horizon. Des nouvelles perspectives peuvent même s’ouvrir à lui.
Pour autant, nous avons pu voir qu’il n’est pas facile de présenter ce processus à son associé. Nous serons donc à vos côtés pour sélectionner ensemble le profil de votre successeur correspondant le mieux à vos attentes et celles de votre associé. Car, oui, et c‘est notre message principal, il faudra l’impliquer assez tôt dans le processus de décision pour qu’il participe aux rencontres et se sente à l’aise avec le projet. En procédant ainsi, vous ne perdez pas votre pouvoir de décision et ne vous trouvez pas dans une situation de blocage où l’actionnaire minoritaire vous empêche de vendre.